25-05-2005 : Antoine CIABRINI
----------Je me souviens du nom de
nos instituteurs: L'institutrice du CP se nommait Mlle Marseille ou Marcienne,
elle nous faisait un bisou à chaque remise de bon-point (elle serait
en prison aujourd'hui pour détournement de mineur).
----------Au C.E. C'était M. GRANDJEAN,
très près de la retraite,
il avait une petite mallette très odorante, on disait qu'il était
représentant en fromages... au C.M. M. MENICCUCI nous martyrisait.
lui aussi serait en aujourd'hui; au CM2 M. LEBRATY était très
sévère, mais tous ses élèves étaient
reçus à la bourse et au concours entrée en 6e.
----------En 1946, au retour de la guerre,
c'est dans sa clase que j'effectuais un de mes stages pratiques de l'Ecole
Normale. Il m'accueillit en disant simplement :« j'ai du t'en donner
des coups de pied au c. pour faire de toi un instituteur! » Enfin
M. GODEAU avait la dernière classe primaire et nous passait, sur
un écran en verre dépoli, des photos (noir et blanc) des
paysages de France qu'il visitait pendant les vacances.
----------Mes souvenirs de ces 5 années
passées à l'Ecole Dordor rempliraient bien des pages.
----------A bientôt: Antoine.
11-09-2004:
Sid-Ali ASLOUN
------Je ne figure malheureusement
sur aucune photo.
------JJ'ai par contre retrouvé sur
au moins 4 photos mon demi-frère au nom de Bessaih Djamel ( de
1948 à 1954) . Il nous à définitivement quitté
le 15 juillet 1991 à l'âge de 49 ans., après avoir
de brillantes études ( licence es-sciences politiques). Paix à
son âme.
------JSi mes souvenirs sont intacts, j'ai
fréquenté l'école Dordor comme suit :
- 1957- 1958 : Cours Préparatoire ( institutrice : une dame dont
je ne me rappelle plus le nom)
- 1958- 1959 - Interruption (parti en France)
- 1959- 1960 - C.E.2 (classe de Monsieur MAIRE, qui habitait également
dans le même immeuble que moi au n° 34 de la Rue Dupuch)
- 1960- 1961 - CM 1 (classe de Monsieur CLAVEL)
- 1961 - 1962 - CM 2 ( Classe de Monsieur COVES)
------JMonsieur COVES est resté longtemps
à Alger après l'indépendance. Il habitait rue Emile
ZOLA à proximité de la faculté centrale. J'ai continué
à le voir régulièrement jusqu'en 1974/1975. Est-il
encore en vie ? seul Dieu le sait. En tous cas je garde de lui le souvenir
d'un instituteur rigoureux et compétent et d'une gentilesse sans
égale. Il me parlait souvent de son village natal : MAHELMA.
------JPour ce qui me concerne, j'ai conservé
un appartement au 3° étage du 34 rue DUPUCH, (juste en face
de l'école des filles "DUPUCH" ex école maternelle)
et je m'y rend régulièrement.
------JAujourd'hui, j'au 53 ans, marié
et père de 3 enfants (24 ans, 19 ans et 12 ans) après DORDOR
, il y a eu le lycée BUGEAUD, et ensuite la FAC, ou j'ai obtenu
une licence es-sciences économiques. Ma carrière s'est essentiellement
orientée vers la banque, puisque j'ai eu l'insigne honneur de faire
partie de l'encadrement supérieur de la Banque centrale d'Algérie
avant de diriger 2 grandes banques à Alger. Depuis Juin 2003 je
me suis mis en semi-retraite et assume le métier de consultant.
------JÀ propos d'anecdote, je me
rappelle qu'à l'occasion de la Kermesse de fin d'année 1959/1960,
alors que ma défunte mère se trouvait dans la cour de l'école,
en grande discussion avec Monsieur CECALDI , Directeur de l'époque,
je me suis faufilé dans une classe ou se trouvaient posés
sur une longue table, des dizaines de coupes de champagne entamés
et débarrassés préalablement. Pris d'une soif soudaine
et pensant que c'était de la limonade, je me suis mis à
vider les fonds de verres un à un. Je vous laisse deviner la suite.
Après de vaines recherches, ma mère à fini par me
trouver, allongé à plat ventre à même le sol
et racontant n'importe quoi. Le reveil à été difficile
le lendemain et "l'engueulade" à la mesure de la bêtise.
Depuis....J'aime toujours le champagne, mais de façon plus modérée.
------JAvec toute mon amitié sincère,
------JSid-Ali ASLOUN - Alger
------JNon seulement "DORDOR" était
un bonne école d'enseignement, mais elle était à
travers les hommes et les femmes qui la composaient un véritable
exemple en terme d'éducation, de civisme et de respect. La fameuse
"leçon de morale" que nous dispensait chaque matin notre
instituteur Monsieur MAIRE ( je m'en rappelle maintenant, il était
originaire de Dijon) est resté gravé à jamais dans
ma mémoire. QUELLE EPOQUE EXTRAORDINAIRE !
Alain BARBY, 12-02-2004
Cher "ancien"
-----Je vais essayer d'apporter ma pierre
à l'édifice, en retrouvant des souvenirs lointains qui font
sans doute de moi un des doyens de ce site !!! (ndlr
: Papy Carco , sur ce site, est né en 1909)
-----Je suis entré à DORDOR,
suivant le chemin des mes quatre oncles maternels, en 1932 dans la classe
de Mme GOULESQUE, épouse du Directeur . J'ai eu successivement
comme "stituteurs" Mrs CHARLES, MOZZICONACCI (?) ALBERTINI,et
surtout, Mr.LEBRATI, tous derniers exemples des "hussards noirs".
Mr CHARLES et Mr.LEBRATI m'ont particulièrement marqué,
surtout le dernier qui coiffait la classe du certificat et qui nous entraînait
kif-kif des sportifs . On était loin des vingt élèves
par classe !!!
----- Pour la mienne, les résultats
de fin d'année ont donné 39 reçus sur 40 au certif
et 10 sur 11 au concours des bourses . Mes deux aînés ont
aussi fréquenté DORDOR, jusqu'à notre émigration
au pays des pathos .
----- Il me souvient toujours des sorties
de plein air aux quatre canons, des allumeurs de réverbères
en Automne/Hiver, tout au long des tournants Rovigo (J'habitais le 70)
----- En1936, je quittais Dordor pour entrer
comme boursier au Lycée BUGEAUD .
Elyane PUIG, le 4-02-2004
-----Merci de m'avoir inscrite sur la liste
des anciens de Dordor/Dupuch.
-----Le Web est un outil vraiment formidable,
je regrette de n'en avoir pas bénérficié dans mes
jeunes années !
-----En effet, je me suis reconnue sur la
photo de classe mise sur votre site, envoyée par BRAHAM BENHACINE
maternelle 1954/1955.
-----Je suis au 2ème rang, 3ème
en partant de la gauche, une brunette, l'air quelque peu inquiet ...
-----Je suis née en fev. 1948 à
Médéa, donc sur cette photo qui est de 54, j'ai 6 ans 1/2
-----À cette période nous venions
d'arriver (de Médéa) au 31 rue Rovigo.
-----Mes parents n'achetaient sans doute
pas les photos de classe, celle-ci est donc très précieuse
pour moi.
-----De cette frustration, sachant combien
les souvenirs d'enfance sont importants, j'ai toujours acheté toutes
les photos de toutes les classes pour mes 3 enfants et je leur ai fait
des quantités d'albums de tout, pensant qu'une fois dans l'âge
mûr ils n'auront pas les "trous" que j'ai eus ...
-----Mais à cette époque là,
personne ne pensait avoir besoin de photos, nous avions tout sous la main
...
-----Comme souvenir, je revois mon père
revenir avec une P.60 flambant neuve (il l'avait fair repeinte chez un
garagiste !) Je suis à la fenêtre et nous attendons impatiemment
l'arrivée de ladite voiture !
-----J'ai aussi un autre souvenir : je suis
chez une voisine qui a une petite fille de mon âge. La petite s'appelle
Yvette PASSINOTTI. Je suis à la fenêtre qui donne sur le
carrefour Cadix. C'est en fin de journée. Une voiture descend et
mitraille les trottoirs. Je revois encore l'homme tombé mortellement
sur le trottoir sous cette fenêtre ...C'était "la Toussaint
rouge" début officiel de cette guerre sans nom.
-----Ma soeur cadette est née dans
ce mois de novembre 54.
-----En 1957 nous avons quitté cette
rue pour habiter dans l'appartement neuf que nos parents venaient d'acheter
dans le quartier de Belcourt pour nous rapprocher de la famille paternelle.
Donc j'ai peu de souvenirs malheureusement de cette école maternelle.
-----Par contre, je revois très bien
toutes les rues (Carrefour Cadix, rue Dupuch, Mogador, Dumont d'Urville,
square Bresson, le GG, les rampes vers le port, la grande poste, la mosquée,
Notre Dame d'Afrique, Tipaza avec le Tombeau de la Chrétienne,
les plages etc ... etc ...)
-----Grâce à tous vos plans
et photos, j'ai reconstitué tout ce "flou" et je fais
un album ... enfin !!
-----J'envisage peut être de faire
un voyage à Alger, mais il faut que je m'y prépare mentalement
...
-----Alors, merci, merci pour tout ce travail
que vous avez fait, c'est vraiment très généreux
de votre part. Ainsi tout n'est pas gommé heureusement ...
-----Très cordialement, Elyane PUIG
-Pichon)
Serge Beaufond, 25-09-2003
----Entre
le 7 et le 9 de la rue Levacher se trouvait la chocolaterie Meunier (
fiabilité du nom ??)
----Je confirme que l'entrée
principale de l'école Dordor était au milieu des escaliers
de la rue Levacher donc au 5
----Les retardataires ou les visiteurs
entraient par la conciergerie rue St Augustin.
----Cette entrée faisait
face à une cour d'immeuble et en remontant vers le carrefour ,
il y avait une épicerie laiterie puis la boucherie Chevaline Nieto,puis
la boulangerie Guedj.
----Au 10 de la rue Levacher l'épicerie
du "Moutchou"Brahim et la boucherie de Kader.
----En remontant la rue Levacher
coté pair face au Garage l'épicerie de Mr Gay et ensuite
un café dont le nom m'échappe.
----Rue St augustin à droite
en montant, après le carrefour Levacher, un bureau de tabac, l'épicerie
Mme Cassegrain puis la chemiserie à façon de Mr ?
----Fin provisoire
----Cordialement
----SB
Djamel Khellef (21-9-2003)
-----Mon cher Bernard,
-----Merci de mavoir inscrit sur la
liste des anciens de Dordor, mon école primaire et la vôtre
aussi. Nous étions quatre enfants deux garçons et
deux filles et habitions au 17 bis rue Pirette, une drôle
de maison qui partait dans tous les sens mais qui était le parfait
microcosme du quartier avec ses Spitéri, nos voisins de palier,
ses Tramoni, ses Bocali, et sa concierge ........ qui avait une ribambelle
de chats ..... Jai donc fait tout le parcours scolaire depuis lécole
maternelle de la rue Dupuch (qui nous a vu passer tous les quatre) jusquau
Lycée Bugeaud.
-----Je lui mets une majuscule, parce que
notre lycée était plus quune institution dans Alger
(et dans le monde*!). Dans notre quartier, et notre école, cétait
pour nous un mythe, un Golgotha quil nous faudrait gravir (avec
des pois chiches - cuits bien sûr - dans les souliers) pour recueillir
le quintessence de la connaissance laïque et républicaine.
Le Graâl de la science et la gloire qui vient avec. Nous nous y
préparions, au moins depuis le CE2, avec appréhension et
l'impatience d'être grands. Et même le monstre de lexamen
de 6e qui gardait l'entrée du Lycée ne nous empêchait
ni de jouer vigoureusement, (la pitain dsa mère à
çui-là qui ma fait un croche-pied) ni dêtre
heureux - le savions-nous ?- dans la petite cour de récré
de Dordor.
-----Mon cher Bernard, tu as ouvert chez
moi (allez va, on stutoie, hein? Nous Zotes du quartier, de
Dordor et de Bugeaud, on peut pas se vouvoyer bien longtemps) les vannes
de lémotion et de la réflexion, sur ce que nous fûmes,
sur ce que nous sommes (ma parôôle, comment qui zétaient,
comment qui sont devenuuus!) et surtout sur ce que nous aurions
pu être ensemble sur cette terre commune dont nous ne pourrons jamais
vraiment nous arracher
-----Merci encore de ton site. Merci surtout
de maccueillir parmi les anciens de Dordor et de la maternelle de
la rue Dupuch, et du quartier).
-----Amicalement et vive Bugeaud (et Dordor,
« passe que cest nous quon est les plus forts »)
Djamel Khellef, St-Hubert, (Québec)
Paul Main du 12-05-2003
Bonjour à tous,
----- Je dis bien à tous,
car jenvoie une véritable circulaire à des dizaines
dentre vous. En effet, en recherchant avec nostalgie, sur un site
denchères, des livres ou documents concernant Alger, je suis
tombé avec une très forte émotion sur le site de
lécole Dordor, et par ricochet sur vos adresses Internet.
----- Je commence tout de suite par
vous demander de mexcuser pour cette intrusion dans votre vie, mais
50 ans après, jaimerais avoir des renseignements sur ceux
que jai connus à lépoque.
----- Je mappelle Paul MAIN
et jai commencé petit enfant par lécole des
Surs, rue Roland de Bussy, en 1948 et 1949, puis à lécole
Dordor de 1950 à 1956, au lycée Bugeaud en 1957 et 1958,
6è et 5è classique, et pour finir au lycée de Ben
Aknoun en 1959 à 1961
puis ça été le
grand départ.
----- Jai eu à cette
école Dordor comme enseignants Mme Coulomb, Mr Meunier,
Mr Chabanis qui me faisait très peur , mais que jadorais
!Cest le seul avec qui je nai jamais quitté les places
de premier et second toute lannée
Mais quest ce
que jai pu prendre comme coups de règle sur les doigts !!
----- Le directeur était Mr
Ceccaldi, qui est malheureusement mort dix jours avant que
je ne le retrouve lui aussi tout a fait par hasard.
----- Je possède deux très
bonnes photos de classe de lécole Dordor, une de 1951/1952
en 14ème / 1, et une de 1953 CE / 5 ou mes amis figurent, Dibon,
Galian, Navarro, Cohen, Bourdoncle, Heitz, Ghnassia, Mosconi, Fabregoule,
Molina, Cheylan, Benaïch, Mathou, Dussart et moi même.
----- Je ne me souviens pas du nom
des autres. Mais cest tous ceux avec qui je jouais avec des noyaux
dabricots ou les photos de footballeurs de lépoque
! Ces photos ne figurent sur aucun des sites visités.
----- Je vous les enverrais par mail
sans problème si vous les reconnaissez, ou si vous connaissez ces
élèves. Dans ce cas la, merci davance de me donner
tous les renseignements possibles ou si vous le préférez,
de leur faire parvenir mon adresse mail et ce message.
----- Je nai malheureusement
plus rien des lycées, hormis des noms de bons copains et de quelques
profs de Ben Aknoun
----- Je demeurais 7 rue Dupuch,
tout à coté de lécole, et mon père était
le directeur de tout ce qui concernait le fret et les voyageurs au port
dAlger ou il avait son bureau.
----- Cest peut être
lui qui vous a aidés à partir sur le « Ville dAlger
», « Ville dOran » ou « Ville de Tunis ».
----- Jai aussi fait mon catéchisme
comme cela se faisait à lépoque à léglise
Saint Augustin avec labbé Albrech.
Ma sur Claude allait au lycée Delacroix et avait deux ans
de plus que moi.
----- Voilà, je marrête
la , et jai certainement un peu été trop bavard, mais
jai essayé de vous donner le maximum de renseignements pour
tenter de retrouver un peu ce passé, jespère ne pas
vous avoir importuné.
----- Jespère obtenir
quelques réponses, mais si vous nêtes pas concerné,
considérez cela comme un simple bonjour ; ne vous posez pas de
problèmes de réponses.
----- Mais si quelques uns dentre
vous peuvent obtenir peut être des renseignements, nhésitez
pas !
----- Très cordialement à
tous pmanoir@free.f
Etienne MUVIEN - école
Dordor "1932/1936
-----Cher cadet, je suis sans doute un vétéran
de la fameuse école. De mon temps, le directeur se nommait M. Goulesque
et sa rigueur faisait trembler jusqu'aux fondatons avoisinantes. Il enseignait
les maths et l'instruction civique. Les élèves de toutes
classes (6 ou 8 me semble t-il) le craignaient mais le respectaient. Au
demeurant, un excellent professeur mais il faisait régner une douce
terreur aussi bien dans la cour de récréation que pendant
les cours. On entendait les mouches voler quand elles en avaient le loisir
(en effet quelque soit la température, il opérait en vase
clos, portes et fenêtres fermées). Beaucoup tremblaient d'une
peur justifiée par ses corrections physiques et morales. Le pain
sec n'était pas un mythe. demeurant au dernier étage avec
sa famille, il avait le loisir de consigner le puni entre 11h et 13 h
30 dans un petit coin de la terrasse, lui offrant pour tout repas un morceau
de pain sec et un verre d'eau.
-----Malgré
cette discipline de fer, voici une anecdote qui témoigne de notre
témérité de jeunes adolescents : bien entendu, après
les cours nous restions à "l'étude" quasi-obligatoire
pour la 1ère classe. Dès 16h45, nous étions enfermés
dans la classe d'études où sa femme lui apportait son café
au lait quotidien. Celui-ci, toujours très chaud, l'obligeait à
émettre, dès q'il portait la tasse à ses lèvres,
des borborygmes ô combien sonores préludant à l'absorbtion
de la rituelle boisson. - Par moquerie et sans doute aussi par réactions,
nous prîmes l'habitude d'émettre, en nous dissimulant, des
bruits similaires (imaginez 40 élèves environ) dès
qu'il approchait le bol de ses lèvres!!Il reposait vivement son
bol et nous menaçait des sanctions coutumières.Tout en reportant
le bol à ses lèvres, les yeux mi-clos, il tentait alors
de surprendre le ou les auteurs sans jamais y parvenir (facéties
puériles de garçons âgés de 15 à 16
ans)
-----D'autres
souvenirs sont restés gravés dans ma mémoire ! et
je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager l'un d'entre
eux... Autres détails : son béret basque et son sifflet
légendaire dont la stridence lancée du dernier étage
avec une ponctualité militaire aux heures de rentrée et
de cours, amenait instantanément un silence de cathédrale
dans la ruche où se pressaient pourtant 6 ou 8 classes de quarante
élèves chacune.
-----Je
lui dois d'avoir poursuivi mes études bien au delà : sa
détermination étant plus effective que celle de mes parents
et de la mienne.
-----Puissent
ces lignes lui rendre hommage...
De Michel M......(reçue
le 23-2-03)
-----En parlant d'anecdotes, je
te transmets celle-ci (véridique sur ma tête)
-----Remise des prix Année 1949-1950
-----Cétait au ce 2, et notre instituteur
était ce brave papa DAUMAS.
-----Le boucher attitré de notre enseignant
se nommait Monsieur HADJADJ rue Saint Augustin tout près de l'école
DORDOR et son fils faisait partie de sa classe.
-----Arrive le mois de juin avec sa fameuse
distribution de prix et Monsieur DAUMAS se trouva sans doute embarrassé
pour décerner un prix au fils de son boucher car il ne le méritait
sans doute pas.
-----Il dut se creuser les méninges.
Finalement, à notre grande surprise HADJADJ fils monta fièrement
sur l'estrade, pour y recevoir le prix de la « bonne humeur ».
-----Je pense que ce prix a été
créé ce jour là et il reste unique dans les annales.
Devinez pourquoi?
De Pierre L.
-------Habitant jusqu'à l'âge
de 15 ans au 11 rue Rovigo, j'ai fréquenté l'école
maternelle rue Dupuch et l'école Dordor.
Je ne me rappelle ni mme Raynaud, ni mr Raynaud...Chabanis, oui. J'ai
eu ce dernier pour la préparation de l'entrée en 6è,
excellent instituteur, pas très commode lui non plus. Mais il savait
aussi être sympa : après l'examen, les cours consistaient
en parties de belote. C'est là que j'ai appris à jouer(mal).
-------Autres noms d'instits : Daumas, Agostini,
Gallard. quand il n'était pas content de nous, ce dernier nous
faisait lever les bras bien tendus pendant de longues minutes. Encore
un qui aurait des ennuis aujourd'hui. À l'époque, il était
considéré comme un très bon instit et c'était
sans doute vrai.
-------Autre souvenir : ce corbillard automobile
qui, un matin, a dévalé la rue Levacher peu avant la sortie
des classes et a continué dans l'escalier pour finalement s'immobiliser
devant l'entrée. L'après-midi,des histoires abracadabrantes
circulaient. Il y aurait eu, dans le corbillard, un mort qui, grâce
au choc, s'était réveillé et enfui en courant.On
n'y croyait pas vraiment mais un peu quand même!
de Bernard V.
-------Chabanis nous permettait, tous les
samedis après-midi, d'apporter jeux, livres, b.d. C'est là
que j'ai découvert les "Tintin" qu'apportait Jan, je
crois, qui habitait près du square Bresson.S'il les a gardés,
ils ont de la valeur car de première édition. Autre remarque
: pourquoi venir de si loin, alors que maintenant si l'école n'est
pas en bas de l'immeuble, les parents rouspètent en disant que
cela fatigue leurs petits chéris?
-------Et " papa" Daumas ?( que
je n'ai pas eu.) avec sa gaule d'une longueur immense.Du bureau, il faisait
baisser toutes les têtes.C'était un homme robuste, au verbe
haut. Il faisait, dit-on, son café chaque après-midi.
-------Encore Chabanis, que j'apprécie
avec le recul du temps, qui m'avait enfermé dans le cagibi, au
fond de la classe. J'étais si calme! ( bien que pas trop ignare!).
Au lieu de me punir, c'était un régal ce cagibi. On y trouvait
cartes,livres,craies,ustensiles divers, éprouvettes, Plus la punition
durait, mieux c'était, l'exploration étant à mon
goût.
De Alexandre .
------J'ai ete chez COVES avec Damele, et
d'autres. En 62/63 encore a Alger, j'ai rencontré Coves et nous
avons passé un dimanche ensemble avec mes parents. Coves voulait
savoir ce qu'on disait sur lui a l'ecole, on a bien rigolé quand
je lui ai dit tous nos racontars d'enfants, il était simplement
curieux de savoir ce que nous pensions.
------J'ai quitté Alger en fev 64 et je ne l'ai plus revu.
Ma mère qui habite à Nice a vu souvent mlle Raynaud chez
qui je suis passé ainsi que d'autres instits et profs de Dordor,
qui lui demandaient comment j'allais. Je me rapelle de Gallard, très
bon prof de maths, et aussi mr Charles, prof de francais/geo/histoire.
Une anecdote à son sujet : la seule fois où je manque l'école,
(une petite excuse c'etait en fin d'année), avec Hodier et 2 autres
copains on décide d'aller voir un film au cinema CLUB rue d'isly;
bien instalés, on savourait notre escapade lorsque l'un d'entre
nous se retourne et qui voit-il ? mr Charles en galante compagnie quelques
rangs derrière. Donc on passe tout le reste du film bien enfoncés
dans les clubs et on attend bien la fin du film pour déguerpir.
Il ne nous a jamais rien dit ni puni, nous a-t- il vu ? peut-être
que lui aussi aurait dû être en classe? qui sait , mais je
m'en souviens plus de 40 ans après.
------Les autres profs : Mioz le dessin,
Agostini en anglais, toujours avec ses costumes et son parapluie.
------Dordor c'était une vraie école,
et puis c'est une grande part de notre enfance qu'on n'oubliera jamais.
Avec tout ce que j'ai vécu, mon départ en 64 pour la france
puis en 71 mon autre départ pour l'Australie, j'ai toujours pensé
à notre éducation, à la fois par mes parents et par
Dordor, et ceci m'a aidé à surmonter les difficultés
et les obstacles que la vie met sur notre route.
------À tous nos instits et profs
un grand merci , et bonjour à tous les anciens.
De Bernard V.
-------Au CP, un jour, en montant
les escaliers de la cour à la classe, j'avais craché par
dessus la rambarde de l'eau bue juste avant et gardée dans mes
joues. Par malheur pour ma maîtresse qui se trouvait en dessous.
L'arrosée m'avait envoyé chez mr Renaudin. Il m'avait confectionné
deux oreilles d'âne en papier et coincé au piquet. Pour ses
élèves, j'étais alors devenu une "vedette".
De Claude P.
-------Une anecdote à propos
de "papa Daumas" Je te la livre sans garantie, quoique ayant
pratiqué l'oiseau ???
-------Je devais avoir 16 ou 17 ans, déjà
dans la vie active, quand elle m'a été racontée par
le frère de ..... tu connais la suite ( l'homme qui a vu l'ours
) Quoiqu'il en soit, Daumas, déjà où j'étais
dans sa classe, avec Roëckel, Zahed et les autres, faisait déjà
sa sieste : il perçait un petit trou dans son journal, disait qu'il
nous surveillait et se tapait son petit sieston. Plus tard, il a ajouté
une corde à son violon, ( il me semble me souvenir que c'était
Gaillard qui en jouait) s'appuyant sur la grammaire, il apprenait à
sa classe à diifférencier les sons "é"
et "ai" et pour argumenter la leçon, il prenait un verre
de liquide blanc (une anisette qu'il avait préparée, tu
sais dans l'armoire qui se trouvait à droite de son bureau) et
disait, joignant le geste à la parole : le maître boit du
lait !!!
De J.M. D...
-----J'ai eu pour instituteur
Messieurs Meunier, Obéric et Coves et d'autres dont j'ai oublié
le nom. Je me rappelle d'un certain Monsieur Daumas que je n'ai jamais
eu pour instituteur sauf à deux ou trois reprises pour dépanner
un instituteur absent. Ce fameux M. Daumas avait la réputation
de faire quelquefois la sieste et pour être tranquille pendant une
heure ou deux il donnait un devoir à faire en classe et réglait
la sonnerie d'un gros réveil de l'époque qu'il posait sur
son bureau. Je ne sais pas si cette histoire est vraie en tout cas je
ne l'ai pas vécue, mais quoiqu'il en soit elle circulait avec insistance
dans l'établissement.
De Malik...
-----«...tres ému par ces échos
de mon enfance à Dordor surtout. J'ai été élève
de Mme Oberic, Papa Daumas, Mr Chabanis puis la 6ème ,5ème
4ème et la 3ème cela fait donc sept ans . J'ai du prendre
un coup d'vieux, j'sais plus compter. Au fait c'est moi qui allait acheter
16 centimes (ndlr: 16 francs de l'époque
, non?)de sucre pour le café que papa Daumas prenait après
la sieste quotidienne. Je l'achetais chez Mme Cassegrin. À propos
de l'entrée de l'école Dordor rue Levacher la mercerie à
côté de la Boucherie appartenait à Henri-Robert notre
marchand à credit ; un jour que je lui rendais un pantalon dont
la couleur ne plaisait pas à ma mère il me repond: "
tu sais , elle nous fait chier ta mère!"
-----Je vous enverrai par la suite des anecdotes
sur des personnes illustres que vous ne citez pas : Monsieur Coulomb ,
Mr Charles, Le prof de musique dont j'aimerais bien me rappeler le nom
car on l'appelait " l'abominable homme des neiges ".
A Bientôt
De Braham
Benhacine
-----J'ai moi -même fréquenté
l'école maternelle de la rue Dupuch et l'école Dordor entre
55 et 62 à l'époque de Monsieur Meunier et Monsieur Coves.
Le directeur était Monsieur Ceccaldi je pense.
-----Moi aussi j'ai quitté Alger pour
Québec depuis 1990.
----- Je voudrais bien retrouver la trace
de 2 personnes qui me reviennent en tête: Bruche Hervé et
René Lacoste (habitait au bout de la rue saint Augustin).
-
De JE D...
-----Monsieur Chabanis était un gros
fumeur. Tous les jours que Dieu fasse il demandait à l'un d'entre
nous : " va me chercher un paquet de Brasilienas à 71. 71
centimes bien sur.C'était des paquet de 25 clopes.Paquet bleu.
En ce temps la les cigarettes ne coûtait pas autant que maintenant.
Ah si maintenant un instit demandait cela à un gosse...
-----Cherche un ou des anciens ayant été
en CM2 avec Chabanis année scolaire 57-58 et surtout photo s'il
y a.
Amitiés
De George Doucet
-----En
provenance du quartier du Hamma, face à la fabrique dallumettes
Caussemille, je suis arrivé en 1955 dans un immeuble neuf, situé
en haut de la rue Levacher, au numéro 19. (note
du webmaster : là même où mon père garait sa
Dauphine). À gauche démarrait la rue Pirette : il
y avait là une salle de gym où se faisait la messe(C'était
la salle du patronage Saint Augustin
dont le gardien était mr Certari.)! Au dessus, une terrasse
sur laquelle on jouait au foot ( surtout au basket)
avec les prêtres Jauvert ou Albretch. Le curé Pezet était
déjà très vieux..
-----Jai fréquenté lécole
Dordor, dans la classe CM2 de Mr Covès. Le directeur était
Monsieur Cecaldi.
-----Mes potes sappelaient entre autres
Claude Dibon et Claude Arbonna (celui dont tu parles et qui me montrait
les photos où il figurait avec les champions de lépoque
: Bobet, Halimi
).
-----Au coin de la rue Levacher et Dupuch
( c'est la rue Saint Augustin et non Dupuch.)se
trouvait la boulangerie où nos mères apportaient les plaques
avec les gâteaux, en particulier à lépoque des
mounas..( ou gratins et autres plats demandant à
être cuits au four.)Rue Saint-Augustin, à gauche,
en montant, près entrée école Dordor, travaillait
notre voisin, le boucher Emile ( Hadjadj?).
Plus bas Hadj, le mozabite chez lequel on vendait nos vieux journaux pour
se faire de largent de poche. Chaque fois quon allait le voir,
on ressortait toujours avec un bonbon ou un cadeau : il navait pourtant
pas fait décole de commerce !
-----Rue Levacher même se trouvait
"lépicerie grenobloise" dont le patron était
Mr Gai.( Il y avait aussi un marchand arabe de lait,
fromages blancs, lait caillé...un café...un garagiste-mécanicien.Au
coin Saint-Augustin-Levacher : un m'zabite Yayaoui , avec pantalon à
changement de vitesses, qui vendait épices, huiles, ...)
-----Dans les escaliers menant à lécole
Dordor, il y avait un marchand de bonbons : on y achetait du coco en poudre
ou des chewing gum : les gagnants permettaient de repartir avec des équipes
de foot nationales de lépoque (Lyon, Nice, Racing club de
Paris, Reims..). Nous, nos héros étaient aussi le Gallia
Sport, Saint Eugène (notre ASSE) ou le Scueb (El Biar) qui avait
même battu Reims en coupe de France, et le Mouloudia.
-----Notre appartement donnait au quatrième
Etage au dessus de la Rue Levacher et au premier de lautre côté.
Nous avions une vue de la rade dAlger.
-----Je me souviens aussi en bas de la rue,
juste angle Dupuch et Levacher d'un groupe de jeunes, plus âgés
que moi, qui lançait des quolibets sur mon passage. L'un d'entre
eux, gominé et cranté, travaillait au Grand Bon Marché,
je crois.
----- Quelquefois les filles Marty (dont
le père est mort accidentellement avec des fusées de détresse)
étaient dans le groupe.
De Bernard V.(
serait-ce le webmaster dit "le déjanté", cela
ne m'étonnerait pas vu la suite!)
----- À droite du
1 rue Pirette, toute une volée d'escaliers menait rue Dupetit-Thouars.Trop
nombreux au goût de la bande que nous formions.Aussi usions-nous
d'un stratagème. L'immeuble avait un ascenseur réservé
aux locataires.Clé nécessaire.Nous escaladions la porte
coulissante et, hop! direction je ne sais plus quel étage pour
se retrouver rue Dupetit-thouars.
De J.M D...
-----Je me souviens aussi de la rue Dupuch
en allant vers la rue Rovigo, sous l'école Dordor il y avait une
charcuterie (Briesach ??) qui vendait des soubressades (cuites dans une
pâte comme les cokas) et des cokas à s'en faire des ventrées.
Ca sentait bon quand on passait devant la porte à midi et ça
donnait de l'appétit. Un peu plus loin je me souviens également
d'un marchand de bananes qui vendait aussi des poules et des lapins vivants
(il allait les tuer derrière quand on avait choisi sa bête
!!) mais surtout des bananes car ça sentait la banane de très
loin. Ce magasin était situé rue de Cadix dans un virage
à droite en descendant.
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