écoles Dordor et Dupuch, rue Levacher - Alger,
souvenirs en vrac , nouvelles du quartier:
rue Levacher, école Dordor, école Dupuch,Cadix, tournants Rovigo,...
À gauche démarrait la rue Pirette : il y avait là une salle de gym où se faisait la messe (C'était la salle du patronage Saint Augustin)! Au dessus, une terrasse sur laquelle on jouait au foot ( surtout au basket) avec les prêtres Jauvert ou Albretch. Le curé Pezet était déjà

sur site le 8/06/2002
...dernière mise à jour : 19-1-2007

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SOBRIQUETS donnés par mr.Chabanis ( retrouvés avec l'aide de Jean Soler. Communiquez-moi les vôtres, si vous le désirez.))
Biche J.P.: "museau cotonneux, oreilles pelucheuses" donné à la suite d'une poésie que nous avions apprise , intitulée "La biche" et commençant donc par "museau...". Evidemment, pendant qu'il me faisait réciter, il me caressait le nez et les oreilles pour amuser la galerie. En fait, c'est le seu lcontact que j'ai eu avec sa main autrement que pour prendre un baigne !
Boisard Jean: "Marie" (à cause de la tchatche ?)
Bouasbana: fils d'un épicier m'Zabite, qui était devenu "le duc de Guerrara". Guerrara, l'une des 7 villes du M'Zab.
Brun Pierre : l'ours
Decaillet P. : dit Rémy ou "Cheval à quatre selles"
Jean Legrand ou 5/ Jean Monté : "le Banquier" (je ne me rappelle plus lequel des 2)
Madjar Robert+ : 1-"Jujube" 2-"Mathusalem" (soulignez le prénom usuel, svp) (enfin je pense que c'était ça !)
Seiberras : le vicomte de l'aiguille du matelas
Scotto le Mascèse : "le mastoc" (est-ce bien Chab qui l'avait ainsi nommé ?)
Jean Soler : "l'encaisseur de Banque" (c'était pas des billets que j'encaissais !)
Venis Bernard : " le tatoué"...eh oui, déjà, ...prémonitoire ou incitation...J'avais été pris en flagrant délit de bagarre avec je ne sais plus qui...

18-1-2007
Roger SUDRY
Deux professeurs m'ont particulièrement marqués.
Le remarquable Gaston FEBRER, prof de maths. Très compétent et sévère, il menait sa classe à la baguette et nous redoutions tous en entrant en classe à l'entendre nous dire :«Messieurs, prenez une petite feuille.». Il s'agissait de préparer une demi-feuille de papier pour répondre en quelques minutes à la question posée qui portait soit sur la leçon du jour soit sur n'importe quel autre sujet étudié depuis le début de l'année.
Le sympathique Alfred COULON, prof de français. Celui-ci va m'accompagner à Paris en décembre 1956 pour une semaine exceptionnelle où je vais , en représentant de Dordor...et de l'Algérie, disputer la finale nationale du Concours de la Prévention routière (J'ai remporté en juin le challenge "Algérie")
4-2-2006
Adel TOUDERT
Salut,
Je suis Adel TOUDERT, j'habite au 20, 3ème étage, côté gauche, mon defunt pére était le syndic du 18,20 et 22.Ma mére est toujours là bas. Par contre moi je suis au chemin Fontaine Bleue, tout près des groupes Laïques , je rend visite quotidiennement à ma mére, en passant bien sûr par l'école DORDOR, c'est notre école nous aussi.Ton site est connu dans le quartier. Salutations. Bon courage.

24-11-2005
Robert THIEBAUT
Salut d'un vétéran aux jeunes anciens.
Ecole Dordor le 8 Mai 1945. Nous sommes en cours de musique( et oui nous avions une épreuve de solfège et de chant an brevet élémentaire )avec Monsieur Perrin notre prof de musique et trompettiste dans l'orchestre de l'opéra d'Alger. Nous sommes dans la classe du troisième étage à l'angle des rues Levacher et Saint Augustin. Depuis quelques instants nous entendions des cris qu'une dame poussait à la fenêtre de l'immeuble en face. Intrigué, Monsieur Perrin ouvre la fenêtre et nous avons entendu la dame qui hurlait : "La guerre est finie, la guerre est finie …. "Alors Monsieur Perrin nous a fait lever a embouché sa trompette et nous a fait chanter la Marseillaise qu'à l'époque on nous enseignait. A l'écoute de ce tumulte , notre directeur Monsieur Grinda a accouru et apprenant la nouvelle nous a jmmédiatement donné congé. Un mois environ après je passais mon brevet et quittais mon Ecole Dordor , mes Profs Messieurs Godot (français),Febrer (math physique et chimie Siméon (histoire géo sciences naturelles )ainsi que mes camarades Ambrosino ,Mirabello ,Balsano ,Gandchoula, Ghanassia ,Robin ,Le Melder ….. pour continuer mes études à l'Institut Industriel d'Algèrie à Maison-Carrée.Ce jour a été pour moi un merveilleux anniversaire, je suis né le 8 mai 1929 à Alger.
Je tiens à préciser que mon père, Thiébaut Alexis a été élève de l'Ecole Dordor dans les années 1910/1920
1-11-2005
André BOSCH
----J'ai été content de voir que notre Ecole est toujours d'actualité, j'en ai beaucoup parlé dans mon entourage et c'est avec grand plaisir que j'ai pu retrouver toutes ces photos de classe et les anecdotes des anciens.
------En ce qui me concerne je pense que j'étais un demi cancre qui ne suivait pas toujours et j'étais très distrait et dissipé. Je me rappelle que j'avais énormément de lignes à faire à la maison "je ne parlerai pas en classe" signées des Parents. J'ai un très grand souvenir de Mme ou Melle RAYNAUD au CP. Malheureusement je ne peux pas en dire autant de M. MEUNIER qui me levait par les oreilles lorsque j'étais au tableau debout sur l'estrade parce que je ne comprenais pas ce qu'il disait, il arrivait parfois qu'il faisait venir un de ses fils (le + jeune qui était dans l'école) lorsque l'on ne comprenait pas notre devoir et son fils donnait les réponses ce qui nous ridiculisaient encore plus..... Mais après tout, c'était certainement un bon instit...
J'ai également eu M. et Mme OBERIC (M. OBERIC nous jouait du violon ...) des instits que j'aimais bien.
------Mais je crois que c'est M. COVES qui m'a le plus marqué par son calme et sa gentillesse.
Malgré tout cela j'ai fait une carrière de prothésiste en art dentaire et maintenant je profites pleinement de ma retraite et qui sait peut être qu'un jour je retournerai revoir notre Ecole. Je suis sur la photo de classe de CE1 1953/1954 1er rang de gauche à droit le 4ème celui qui a l'ardoise...
Merci.

8-2005 :
Azzedine KECHROUD

------Je tiens cependant à remercier vivement Annie PENALVA qui m'a permis de renouer le contact avec mon meilleur ami d'enfance Bernard MAURI qui m'a immédiatement contacté. On a discute à deux reprises et on s'estf ixe rendez-vous pour nous voir. le plus tôt possible, c'est vraiment Senssas ! Annie est restée Annie, c'est a dire identique a elle-même : B-R-A-V-E ! comme l'était la famille PENALVA , respectable et très respectée par tous les habitants de l'Avenue Gandilot. Bon sang ne saurait
mentir ! N'est-ce- pas ?
------Au fait, Bernard m'a rappelé le surnom de '' PINCHO '' qu'on donnait, amicalement bien sur , a quelqu'un du quartier de l'Avenue Gandillot dont on taira le vrai nom. Un brave gars soit dit en passant. Les famille PENALVA, CUESTA, MANFREDI, VILLANO Jean-Louis, Roland ALLONZO dit Coco, PONSETTI dit Ponsett connaissent exactement qui est cette personne. Et quand on l'appelait par ce surnom, il fallait piquer un sprint de cent mètres et être plus rapide que PIQUEMAL et DELECOUR tous les deux réunir.
------LA TCHACHE.

25-05-2005 : Antoine CIABRINI
----------Je me souviens du nom de nos instituteurs: L'institutrice du CP se nommait Mlle Marseille ou Marcienne, elle nous faisait un bisou à chaque remise de bon-point (elle serait en prison aujourd'hui pour détournement de mineur).
----------Au C.E. C'était M. GRANDJEAN, très près de la retraite,
il avait une petite mallette très odorante, on disait qu'il était représentant en fromages... au C.M. M. MENICCUCI nous martyrisait. lui aussi serait en aujourd'hui; au CM2 M. LEBRATY était très sévère, mais tous ses élèves étaient reçus à la bourse et au concours entrée en 6e.
----------En 1946, au retour de la guerre, c'est dans sa clase que j'effectuais un de mes stages pratiques de l'Ecole Normale. Il m'accueillit en disant simplement :« j'ai du t'en donner des coups de pied au c. pour faire de toi un instituteur! » Enfin M. GODEAU avait la dernière classe primaire et nous passait, sur un écran en verre dépoli, des photos (noir et blanc) des paysages de France qu'il visitait pendant les vacances.
----------Mes souvenirs de ces 5 années passées à l'Ecole Dordor rempliraient bien des pages.
----------A bientôt: Antoine.

11-09-2004:
Sid-Ali ASLOUN
------Je ne figure malheureusement sur aucune photo.
------JJ'ai par contre retrouvé sur au moins 4 photos mon demi-frère au nom de Bessaih Djamel ( de 1948 à 1954) . Il nous à définitivement quitté le 15 juillet 1991 à l'âge de 49 ans., après avoir de brillantes études ( licence es-sciences politiques). Paix à son âme.
------JSi mes souvenirs sont intacts, j'ai fréquenté l'école Dordor comme suit :
- 1957- 1958 : Cours Préparatoire ( institutrice : une dame dont je ne me rappelle plus le nom)
- 1958- 1959 - Interruption (parti en France)
- 1959- 1960 - C.E.2 (classe de Monsieur MAIRE, qui habitait également dans le même immeuble que moi au n° 34 de la Rue Dupuch)
- 1960- 1961 - CM 1 (classe de Monsieur CLAVEL)
- 1961 - 1962 - CM 2 ( Classe de Monsieur COVES)
------JMonsieur COVES est resté longtemps à Alger après l'indépendance. Il habitait rue Emile ZOLA à proximité de la faculté centrale. J'ai continué à le voir régulièrement jusqu'en 1974/1975. Est-il encore en vie ? seul Dieu le sait. En tous cas je garde de lui le souvenir d'un instituteur rigoureux et compétent et d'une gentilesse sans égale. Il me parlait souvent de son village natal : MAHELMA.
------JPour ce qui me concerne, j'ai conservé un appartement au 3° étage du 34 rue DUPUCH, (juste en face de l'école des filles "DUPUCH" ex école maternelle) et je m'y rend régulièrement.
------JAujourd'hui, j'au 53 ans, marié et père de 3 enfants (24 ans, 19 ans et 12 ans) après DORDOR , il y a eu le lycée BUGEAUD, et ensuite la FAC, ou j'ai obtenu une licence es-sciences économiques. Ma carrière s'est essentiellement orientée vers la banque, puisque j'ai eu l'insigne honneur de faire partie de l'encadrement supérieur de la Banque centrale d'Algérie avant de diriger 2 grandes banques à Alger. Depuis Juin 2003 je me suis mis en semi-retraite et assume le métier de consultant.
------JÀ propos d'anecdote, je me rappelle qu'à l'occasion de la Kermesse de fin d'année 1959/1960, alors que ma défunte mère se trouvait dans la cour de l'école, en grande discussion avec Monsieur CECALDI , Directeur de l'époque, je me suis faufilé dans une classe ou se trouvaient posés sur une longue table, des dizaines de coupes de champagne entamés et débarrassés préalablement. Pris d'une soif soudaine et pensant que c'était de la limonade, je me suis mis à vider les fonds de verres un à un. Je vous laisse deviner la suite. Après de vaines recherches, ma mère à fini par me trouver, allongé à plat ventre à même le sol et racontant n'importe quoi. Le reveil à été difficile le lendemain et "l'engueulade" à la mesure de la bêtise. Depuis....J'aime toujours le champagne, mais de façon plus modérée.
------JAvec toute mon amitié sincère,
------JSid-Ali ASLOUN - Alger
------JNon seulement "DORDOR" était un bonne école d'enseignement, mais elle était à travers les hommes et les femmes qui la composaient un véritable exemple en terme d'éducation, de civisme et de respect. La fameuse "leçon de morale" que nous dispensait chaque matin notre instituteur Monsieur MAIRE ( je m'en rappelle maintenant, il était originaire de Dijon) est resté gravé à jamais dans ma mémoire. QUELLE EPOQUE EXTRAORDINAIRE !

Alain BARBY, 12-02-2004
Cher "ancien"
-----Je vais essayer d'apporter ma pierre à l'édifice, en retrouvant des souvenirs lointains qui font sans doute de moi un des doyens de ce site !!! (ndlr : Papy Carco , sur ce site, est né en 1909)
-----Je suis entré à DORDOR, suivant le chemin des mes quatre oncles maternels, en 1932 dans la classe de Mme GOULESQUE, épouse du Directeur . J'ai eu successivement comme "stituteurs" Mrs CHARLES, MOZZICONACCI (?) ALBERTINI,et surtout, Mr.LEBRATI, tous derniers exemples des "hussards noirs". Mr CHARLES et Mr.LEBRATI m'ont particulièrement marqué, surtout le dernier qui coiffait la classe du certificat et qui nous entraînait kif-kif des sportifs . On était loin des vingt élèves par classe !!!
----- Pour la mienne, les résultats de fin d'année ont donné 39 reçus sur 40 au certif et 10 sur 11 au concours des bourses . Mes deux aînés ont aussi fréquenté DORDOR, jusqu'à notre émigration au pays des pathos .
----- Il me souvient toujours des sorties de plein air aux quatre canons, des allumeurs de réverbères en Automne/Hiver, tout au long des tournants Rovigo (J'habitais le 70)
----- En1936, je quittais Dordor pour entrer comme boursier au Lycée BUGEAUD .

Elyane PUIG,
le 4-02-2004
-----Merci de m'avoir inscrite sur la liste des anciens de Dordor/Dupuch.
-----Le Web est un outil vraiment formidable, je regrette de n'en avoir pas bénérficié dans mes jeunes années !
-----En effet, je me suis reconnue sur la photo de classe mise sur votre site, envoyée par BRAHAM BENHACINE maternelle 1954/1955.
-----Je suis au 2ème rang, 3ème en partant de la gauche, une brunette, l'air quelque peu inquiet ...
-----Je suis née en fev. 1948 à Médéa, donc sur cette photo qui est de 54, j'ai 6 ans 1/2
-----À cette période nous venions d'arriver (de Médéa) au 31 rue Rovigo.
-----Mes parents n'achetaient sans doute pas les photos de classe, celle-ci est donc très précieuse pour moi.
-----De cette frustration, sachant combien les souvenirs d'enfance sont importants, j'ai toujours acheté toutes les photos de toutes les classes pour mes 3 enfants et je leur ai fait des quantités d'albums de tout, pensant qu'une fois dans l'âge mûr ils n'auront pas les "trous" que j'ai eus ...
-----Mais à cette époque là, personne ne pensait avoir besoin de photos, nous avions tout sous la main ...
-----Comme souvenir, je revois mon père revenir avec une P.60 flambant neuve (il l'avait fair repeinte chez un garagiste !) Je suis à la fenêtre et nous attendons impatiemment l'arrivée de ladite voiture !
-----J'ai aussi un autre souvenir : je suis chez une voisine qui a une petite fille de mon âge. La petite s'appelle Yvette PASSINOTTI. Je suis à la fenêtre qui donne sur le carrefour Cadix. C'est en fin de journée. Une voiture descend et mitraille les trottoirs. Je revois encore l'homme tombé mortellement sur le trottoir sous cette fenêtre ...C'était "la Toussaint rouge" début officiel de cette guerre sans nom.
-----Ma soeur cadette est née dans ce mois de novembre 54.
-----En 1957 nous avons quitté cette rue pour habiter dans l'appartement neuf que nos parents venaient d'acheter dans le quartier de Belcourt pour nous rapprocher de la famille paternelle.
Donc j'ai peu de souvenirs malheureusement de cette école maternelle.
-----Par contre, je revois très bien toutes les rues (Carrefour Cadix, rue Dupuch, Mogador, Dumont d'Urville, square Bresson, le GG, les rampes vers le port, la grande poste, la mosquée, Notre Dame d'Afrique, Tipaza avec le Tombeau de la Chrétienne, les plages etc ... etc ...)
-----Grâce à tous vos plans et photos, j'ai reconstitué tout ce "flou" et je fais un album ... enfin !!
-----J'envisage peut être de faire un voyage à Alger, mais il faut que je m'y prépare mentalement ...
-----Alors, merci, merci pour tout ce travail que vous avez fait, c'est vraiment très généreux de votre part. Ainsi tout n'est pas gommé heureusement ...
-----Très cordialement, Elyane PUIG -Pichon)

Serge Beaufond,
25-09-2003
--
--Entre le 7 et le 9 de la rue Levacher se trouvait la chocolaterie Meunier ( fiabilité du nom ??)
----Je confirme que l'entrée principale de l'école Dordor était au milieu des escaliers de la rue Levacher donc au 5
----Les retardataires ou les visiteurs entraient par la conciergerie rue St Augustin.
----Cette entrée faisait face à une cour d'immeuble et en remontant vers le carrefour , il y avait une épicerie laiterie puis la boucherie Chevaline Nieto,puis la boulangerie Guedj.
----Au 10 de la rue Levacher l'épicerie du "Moutchou"Brahim et la boucherie de Kader.
----En remontant la rue Levacher coté pair face au Garage l'épicerie de Mr Gay et ensuite un café dont le nom m'échappe.
----Rue St augustin à droite en montant, après le carrefour Levacher, un bureau de tabac, l'épicerie Mme Cassegrain puis la chemiserie à façon de Mr ?
----Fin provisoire
----Cordialement
----SB

Djamel Khellef (21-9-2003)
-----Mon cher Bernard,
-----Merci de m’avoir inscrit sur la liste des anciens de Dordor, mon école primaire et la vôtre aussi. Nous étions quatre enfants – deux garçons et deux filles – et habitions au 17 bis rue Pirette, une drôle de maison qui partait dans tous les sens mais qui était le parfait microcosme du quartier avec ses Spitéri, nos voisins de palier, ses Tramoni, ses Bocali, et sa concierge ........ qui avait une ribambelle de chats ..... J’ai donc fait tout le parcours scolaire depuis l’école maternelle de la rue Dupuch (qui nous a vu passer tous les quatre) jusqu’au Lycée Bugeaud.
-----Je lui mets une majuscule, parce que notre lycée était plus qu’une institution dans Alger (et dans le monde*!). Dans notre quartier, et notre école, c’était pour nous un mythe, un Golgotha qu’il nous faudrait gravir (avec des pois chiches - cuits bien sûr - dans les souliers) pour recueillir le quintessence de la connaissance laïque et républicaine. Le Graâl de la science et la gloire qui vient avec. Nous nous y préparions, au moins depuis le CE2, avec appréhension et l'impatience d'être grands. Et même le monstre de l’examen de 6e qui gardait l'entrée du Lycée ne nous empêchait ni de jouer vigoureusement, (la pitain d’sa mère à çui-là qui m’a fait un croche-pied) ni d’être heureux - le savions-nous ?- dans la petite cour de récré de Dordor.
-----Mon cher Bernard, tu as ouvert chez moi (allez va, on s’tutoie, hein? Nous Z’otes du quartier, de Dordor et de Bugeaud, on peut pas se vouvoyer bien longtemps) les vannes de l’émotion et de la réflexion, sur ce que nous fûmes, sur ce que nous sommes (ma parôôle, comment qu’i z’étaient, comment qu’i sont devenuuus!) et surtout sur ce que nous aurions pu être ensemble sur cette terre commune dont nous ne pourrons jamais vraiment nous arracher
-----Merci encore de ton site. Merci surtout de m’accueillir parmi les anciens de Dordor et de la maternelle de la rue Dupuch, et du quartier).
-----Amicalement et vive Bugeaud (et Dordor, « passe que c’est nous qu’on est les plus forts »)
Djamel Khellef, St-Hubert, (Québec)

Paul Main du 12-05-2003

Bonjour à tous,
----- Je dis bien à tous, car j’envoie une véritable circulaire à des dizaines d’entre vous. En effet, en recherchant avec nostalgie, sur un site d’enchères, des livres ou documents concernant Alger, je suis tombé avec une très forte émotion sur le site de l’école Dordor, et par ricochet sur vos adresses Internet.
----- Je commence tout de suite par vous demander de m’excuser pour cette intrusion dans votre vie, mais 50 ans après, j’aimerais avoir des renseignements sur ceux que j’ai connus à l’époque.
----- Je m’appelle Paul MAIN et j’ai commencé petit enfant par l’école des Sœurs, rue Roland de Bussy, en 1948 et 1949, puis à l’école Dordor de 1950 à 1956, au lycée Bugeaud en 1957 et 1958, 6è et 5è classique, et pour finir au lycée de Ben Aknoun en 1959 à 1961…puis ça été le grand départ.
----- J’ai eu à cette école Dordor comme enseignants Mme Coulomb, Mr Meunier, Mr Chabanis qui me faisait très peur , mais que j’adorais !C’est le seul avec qui je n’ai jamais quitté les places de premier et second toute l’année…Mais qu’est ce que j’ai pu prendre comme coups de règle sur les doigts !!
----- Le directeur était Mr Ceccaldi, qui est malheureusement mort dix jours avant que je ne le retrouve lui aussi tout a fait par hasard.
----- Je possède deux très bonnes photos de classe de l’école Dordor, une de 1951/1952 en 14ème / 1, et une de 1953 CE / 5 ou mes amis figurent, Dibon, Galian, Navarro, Cohen, Bourdoncle, Heitz, Ghnassia, Mosconi, Fabregoule, Molina, Cheylan, Benaïch, Mathou, Dussart et moi même.
----- Je ne me souviens pas du nom des autres. Mais c’est tous ceux avec qui je jouais avec des noyaux d’abricots ou les photos de footballeurs de l’époque ! Ces photos ne figurent sur aucun des sites visités.
----- Je vous les enverrais par mail sans problème si vous les reconnaissez, ou si vous connaissez ces élèves. Dans ce cas la, merci d’avance de me donner tous les renseignements possibles ou si vous le préférez, de leur faire parvenir mon adresse mail et ce message.
----- Je n’ai malheureusement plus rien des lycées, hormis des noms de bons copains et de quelques profs de Ben Aknoun
----- Je demeurais 7 rue Dupuch, tout à coté de l’école, et mon père était le directeur de tout ce qui concernait le fret et les voyageurs au port d’Alger ou il avait son bureau.
----- C’est peut être lui qui vous a aidés à partir sur le « Ville d’Alger », « Ville d’Oran » ou « Ville de Tunis ».
----- J’ai aussi fait mon catéchisme comme cela se faisait à l’époque à l’église Saint Augustin avec l’abbé Albrech.
Ma sœur Claude allait au lycée Delacroix et avait deux ans de plus que moi.
----- Voilà, je m’arrête la , et j’ai certainement un peu été trop bavard, mais j’ai essayé de vous donner le maximum de renseignements pour tenter de retrouver un peu ce passé, j’espère ne pas vous avoir importuné.
----- J’espère obtenir quelques réponses, mais si vous n’êtes pas concerné, considérez cela comme un simple bonjour ; ne vous posez pas de problèmes de réponses.
----- Mais si quelques uns d’entre vous peuvent obtenir peut être des renseignements, n’hésitez pas !
----- Très cordialement à tous pmanoir@free.f

Etienne MUVIEN - école Dordor "1932/1936

-----
Cher cadet, je suis sans doute un vétéran de la fameuse école. De mon temps, le directeur se nommait M. Goulesque et sa rigueur faisait trembler jusqu'aux fondatons avoisinantes. Il enseignait les maths et l'instruction civique. Les élèves de toutes classes (6 ou 8 me semble t-il) le craignaient mais le respectaient. Au demeurant, un excellent professeur mais il faisait régner une douce terreur aussi bien dans la cour de récréation que pendant les cours. On entendait les mouches voler quand elles en avaient le loisir (en effet quelque soit la température, il opérait en vase clos, portes et fenêtres fermées). Beaucoup tremblaient d'une peur justifiée par ses corrections physiques et morales. Le pain sec n'était pas un mythe. demeurant au dernier étage avec sa famille, il avait le loisir de consigner le puni entre 11h et 13 h 30 dans un petit coin de la terrasse, lui offrant pour tout repas un morceau de pain sec et un verre d'eau.
-----Malgré cette discipline de fer, voici une anecdote qui témoigne de notre témérité de jeunes adolescents : bien entendu, après les cours nous restions à "l'étude" quasi-obligatoire pour la 1ère classe. Dès 16h45, nous étions enfermés dans la classe d'études où sa femme lui apportait son café au lait quotidien. Celui-ci, toujours très chaud, l'obligeait à émettre, dès q'il portait la tasse à ses lèvres, des borborygmes ô combien sonores préludant à l'absorbtion de la rituelle boisson. - Par moquerie et sans doute aussi par réactions, nous prîmes l'habitude d'émettre, en nous dissimulant, des bruits similaires (imaginez 40 élèves environ) dès qu'il approchait le bol de ses lèvres!!Il reposait vivement son bol et nous menaçait des sanctions coutumières.Tout en reportant le bol à ses lèvres, les yeux mi-clos, il tentait alors de surprendre le ou les auteurs sans jamais y parvenir (facéties puériles de garçons âgés de 15 à 16 ans)

-----D'autres souvenirs sont restés gravés dans ma mémoire ! et je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager l'un d'entre eux... Autres détails : son béret basque et son sifflet légendaire dont la stridence lancée du dernier étage avec une ponctualité militaire aux heures de rentrée et de cours, amenait instantanément un silence de cathédrale dans la ruche où se pressaient pourtant 6 ou 8 classes de quarante élèves chacune.

-----Je lui dois d'avoir poursuivi mes études bien au delà : sa détermination étant plus effective que celle de mes parents et de la mienne.

-----Puissent ces lignes lui rendre hommage...

De Michel M......
(reçue le 23-2-03)
-----En parlant d'anecdotes, je te transmets celle-ci (véridique sur ma tête)
-----Remise des prix Année 1949-1950
-----Cétait au ce 2, et notre instituteur était ce brave papa DAUMAS.
-----Le boucher attitré de notre enseignant se nommait Monsieur HADJADJ rue Saint Augustin tout près de l'école DORDOR et son fils faisait partie de sa classe.
-----Arrive le mois de juin avec sa fameuse distribution de prix et Monsieur DAUMAS se trouva sans doute embarrassé pour décerner un prix au fils de son boucher car il ne le méritait sans doute pas.
-----Il dut se creuser les méninges. Finalement, à notre grande surprise HADJADJ fils monta fièrement sur l'estrade, pour y recevoir le prix de la « bonne humeur ».
-----Je pense que ce prix a été créé ce jour là et il reste unique dans les annales.
Devinez pourquoi?

De Pierre L.

-------Habitant jusqu'à l'âge de 15 ans au 11 rue Rovigo, j'ai fréquenté l'école maternelle rue Dupuch et l'école Dordor.
Je ne me rappelle ni mme Raynaud, ni mr Raynaud...Chabanis, oui. J'ai eu ce dernier pour la préparation de l'entrée en 6è, excellent instituteur, pas très commode lui non plus. Mais il savait aussi être sympa : après l'examen, les cours consistaient en parties de belote. C'est là que j'ai appris à jouer(mal).
-------Autres noms d'instits : Daumas, Agostini, Gallard. quand il n'était pas content de nous, ce dernier nous faisait lever les bras bien tendus pendant de longues minutes. Encore un qui aurait des ennuis aujourd'hui. À l'époque, il était considéré comme un très bon instit et c'était sans doute vrai.
-------Autre souvenir : ce corbillard automobile qui, un matin, a dévalé la rue Levacher peu avant la sortie des classes et a continué dans l'escalier pour finalement s'immobiliser devant l'entrée. L'après-midi,des histoires abracadabrantes circulaient. Il y aurait eu, dans le corbillard, un mort qui, grâce au choc, s'était réveillé et enfui en courant.On n'y croyait pas vraiment mais un peu quand même!

de Bernard V.
-------Chabanis nous permettait, tous les samedis après-midi, d'apporter jeux, livres, b.d. C'est là que j'ai découvert les "Tintin" qu'apportait Jan, je crois, qui habitait près du square Bresson.S'il les a gardés, ils ont de la valeur car de première édition. Autre remarque : pourquoi venir de si loin, alors que maintenant si l'école n'est pas en bas de l'immeuble, les parents rouspètent en disant que cela fatigue leurs petits chéris?
-------Et " papa" Daumas ?( que je n'ai pas eu.) avec sa gaule d'une longueur immense.Du bureau, il faisait baisser toutes les têtes.C'était un homme robuste, au verbe haut. Il faisait, dit-on, son café chaque après-midi.
-------Encore Chabanis, que j'apprécie avec le recul du temps, qui m'avait enfermé dans le cagibi, au fond de la classe. J'étais si calme! ( bien que pas trop ignare!). Au lieu de me punir, c'était un régal ce cagibi. On y trouvait cartes,livres,craies,ustensiles divers, éprouvettes, Plus la punition durait, mieux c'était, l'exploration étant à mon goût.

De Alexandre .
------J'ai ete chez COVES avec Damele, et d'autres. En 62/63 encore a Alger, j'ai rencontré Coves et nous avons passé un dimanche ensemble avec mes parents. Coves voulait savoir ce qu'on disait sur lui a l'ecole, on a bien rigolé quand je lui ai dit tous nos racontars d'enfants, il était simplement curieux de savoir ce que nous pensions.
------
J'ai quitté Alger en fev 64 et je ne l'ai plus revu. Ma mère qui habite à Nice a vu souvent mlle Raynaud chez qui je suis passé ainsi que d'autres instits et profs de Dordor, qui lui demandaient comment j'allais. Je me rapelle de Gallard, très bon prof de maths, et aussi mr Charles, prof de francais/geo/histoire. Une anecdote à son sujet : la seule fois où je manque l'école, (une petite excuse c'etait en fin d'année), avec Hodier et 2 autres copains on décide d'aller voir un film au cinema CLUB rue d'isly; bien instalés, on savourait notre escapade lorsque l'un d'entre nous se retourne et qui voit-il ? mr Charles en galante compagnie quelques rangs derrière. Donc on passe tout le reste du film bien enfoncés dans les clubs et on attend bien la fin du film pour déguerpir. Il ne nous a jamais rien dit ni puni, nous a-t- il vu ? peut-être que lui aussi aurait dû être en classe? qui sait , mais je m'en souviens plus de 40 ans après.
------Les autres profs : Mioz le dessin, Agostini en anglais, toujours avec ses costumes et son parapluie.
------Dordor c'était une vraie école, et puis c'est une grande part de notre enfance qu'on n'oubliera jamais. Avec tout ce que j'ai vécu, mon départ en 64 pour la france puis en 71 mon autre départ pour l'Australie, j'ai toujours pensé à notre éducation, à la fois par mes parents et par Dordor, et ceci m'a aidé à surmonter les difficultés et les obstacles que la vie met sur notre route.
------À tous nos instits et profs un grand merci , et bonjour à tous les anciens.

De Bernard V.
-------Au CP, un jour, en montant les escaliers de la cour à la classe, j'avais craché par dessus la rambarde de l'eau bue juste avant et gardée dans mes joues. Par malheur pour ma maîtresse qui se trouvait en dessous. L'arrosée m'avait envoyé chez mr Renaudin. Il m'avait confectionné deux oreilles d'âne en papier et coincé au piquet. Pour ses élèves, j'étais alors devenu une "vedette".

De Claude P.
-------Une anecdote à propos de "papa Daumas" Je te la livre sans garantie, quoique ayant pratiqué l'oiseau ???
-------Je devais avoir 16 ou 17 ans, déjà dans la vie active, quand elle m'a été racontée par le frère de ..... tu connais la suite ( l'homme qui a vu l'ours ) Quoiqu'il en soit, Daumas, déjà où j'étais dans sa classe, avec Roëckel, Zahed et les autres, faisait déjà sa sieste : il perçait un petit trou dans son journal, disait qu'il nous surveillait et se tapait son petit sieston. Plus tard, il a ajouté une corde à son violon, ( il me semble me souvenir que c'était Gaillard qui en jouait) s'appuyant sur la grammaire, il apprenait à sa classe à diifférencier les sons "é" et "ai" et pour argumenter la leçon, il prenait un verre de liquide blanc (une anisette qu'il avait préparée, tu sais dans l'armoire qui se trouvait à droite de son bureau) et disait, joignant le geste à la parole : le maître boit du lait !!!

De J.M. D...
-----J'ai eu pour instituteur Messieurs Meunier, Obéric et Coves et d'autres dont j'ai oublié le nom. Je me rappelle d'un certain Monsieur Daumas que je n'ai jamais eu pour instituteur sauf à deux ou trois reprises pour dépanner un instituteur absent. Ce fameux M. Daumas avait la réputation de faire quelquefois la sieste et pour être tranquille pendant une heure ou deux il donnait un devoir à faire en classe et réglait la sonnerie d'un gros réveil de l'époque qu'il posait sur son bureau. Je ne sais pas si cette histoire est vraie en tout cas je ne l'ai pas vécue, mais quoiqu'il en soit elle circulait avec insistance dans l'établissement.

De Malik...
-----«...tres ému par ces échos de mon enfance à Dordor surtout. J'ai été élève de Mme Oberic, Papa Daumas, Mr Chabanis puis la 6ème ,5ème 4ème et la 3ème cela fait donc sept ans . J'ai du prendre un coup d'vieux, j'sais plus compter. Au fait c'est moi qui allait acheter 16 centimes (ndlr: 16 francs de l'époque , non?)de sucre pour le café que papa Daumas prenait après la sieste quotidienne. Je l'achetais chez Mme Cassegrin. À propos de l'entrée de l'école Dordor rue Levacher la mercerie à côté de la Boucherie appartenait à Henri-Robert notre marchand à credit ; un jour que je lui rendais un pantalon dont la couleur ne plaisait pas à ma mère il me repond: " tu sais , elle nous fait chier ta mère!"
-----Je vous enverrai par la suite des anecdotes sur des personnes illustres que vous ne citez pas : Monsieur Coulomb , Mr Charles, Le prof de musique dont j'aimerais bien me rappeler le nom car on l'appelait " l'abominable homme des neiges ".
A Bientôt

De Braham Benhacine
-----J'ai moi -même fréquenté l'école maternelle de la rue Dupuch et l'école Dordor entre 55 et 62 à l'époque de Monsieur Meunier et Monsieur Coves. Le directeur était Monsieur Ceccaldi je pense.
-----Moi aussi j'ai quitté Alger pour Québec depuis 1990.
----- Je voudrais bien retrouver la trace de 2 personnes qui me reviennent en tête: Bruche Hervé et René Lacoste (habitait au bout de la rue saint Augustin).
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De JE D...
-----Monsieur Chabanis était un gros fumeur. Tous les jours que Dieu fasse il demandait à l'un d'entre nous : " va me chercher un paquet de Brasilienas à 71. 71 centimes bien sur.C'était des paquet de 25 clopes.Paquet bleu. En ce temps la les cigarettes ne coûtait pas autant que maintenant. Ah si maintenant un instit demandait cela à un gosse...
-----Cherche un ou des anciens ayant été en CM2 avec Chabanis année scolaire 57-58 et surtout photo s'il y a.
Amitiés

De George Doucet
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---En provenance du quartier du Hamma, face à la fabrique d’allumettes Caussemille, je suis arrivé en 1955 dans un immeuble neuf, situé en haut de la rue Levacher, au numéro 19. (note du webmaster : là même où mon père garait sa Dauphine). À gauche démarrait la rue Pirette : il y avait là une salle de gym où se faisait la messe(C'était la salle du patronage Saint Augustin dont le gardien était mr Certari.)! Au dessus, une terrasse sur laquelle on jouait au foot ( surtout au basket) avec les prêtres Jauvert ou Albretch. Le curé Pezet était déjà très vieux..
-----J’ai fréquenté l’école Dordor, dans la classe CM2 de Mr Covès. Le directeur était Monsieur Cecaldi.
-----Mes potes s’appelaient entre autres Claude Dibon et Claude Arbonna (celui dont tu parles et qui me montrait les photos où il figurait avec les champions de l’époque : Bobet, Halimi…).
-----Au coin de la rue Levacher et Dupuch ( c'est la rue Saint Augustin et non Dupuch.)se trouvait la boulangerie où nos mères apportaient les plaques avec les gâteaux, en particulier à l’époque des mounas..( ou gratins et autres plats demandant à être cuits au four.)Rue Saint-Augustin, à gauche, en montant, près entrée école Dordor, travaillait notre voisin, le boucher Emile ( Hadjadj?). Plus bas Hadj, le mozabite chez lequel on vendait nos vieux journaux pour se faire de l’argent de poche. Chaque fois qu’on allait le voir, on ressortait toujours avec un bonbon ou un cadeau : il n’avait pourtant pas fait d’école de commerce !
-----Rue Levacher même se trouvait "l’épicerie grenobloise" dont le patron était Mr Gai.( Il y avait aussi un marchand arabe de lait, fromages blancs, lait caillé...un café...un garagiste-mécanicien.Au coin Saint-Augustin-Levacher : un m'zabite Yayaoui , avec pantalon à changement de vitesses, qui vendait épices, huiles, ...)
-----Dans les escaliers menant à l’école Dordor, il y avait un marchand de bonbons : on y achetait du coco en poudre ou des chewing gum : les gagnants permettaient de repartir avec des équipes de foot nationales de l’époque (Lyon, Nice, Racing club de Paris, Reims..). Nous, nos héros étaient aussi le Gallia Sport, Saint Eugène (notre ASSE) ou le Scueb (El Biar) qui avait même battu Reims en coupe de France, et le Mouloudia.…
-----Notre appartement donnait au quatrième Etage au dessus de la Rue Levacher et au premier de l’autre côté. Nous avions une vue de la rade d’Alger.
-----Je me souviens aussi en bas de la rue, juste angle Dupuch et Levacher d'un groupe de jeunes, plus âgés que moi, qui lançait des quolibets sur mon passage. L'un d'entre eux, gominé et cranté, travaillait au Grand Bon Marché, je crois.
----- Quelquefois les filles Marty (dont le père est mort accidentellement avec des fusées de détresse) étaient dans le groupe.

De Bernard V.
( serait-ce le webmaster dit "le déjanté", cela ne m'étonnerait pas vu la suite!)
----- À droite du 1 rue Pirette, toute une volée d'escaliers menait rue Dupetit-Thouars.Trop nombreux au goût de la bande que nous formions.Aussi usions-nous d'un stratagème. L'immeuble avait un ascenseur réservé aux locataires.Clé nécessaire.Nous escaladions la porte coulissante et, hop! direction je ne sais plus quel étage pour se retrouver rue Dupetit-thouars.

De J.M D...
-----Je me souviens aussi de la rue Dupuch en allant vers la rue Rovigo, sous l'école Dordor il y avait une charcuterie (Briesach ??) qui vendait des soubressades (cuites dans une pâte comme les cokas) et des cokas à s'en faire des ventrées. Ca sentait bon quand on passait devant la porte à midi et ça donnait de l'appétit. Un peu plus loin je me souviens également d'un marchand de bananes qui vendait aussi des poules et des lapins vivants (il allait les tuer derrière quand on avait choisi sa bête !!) mais surtout des bananes car ça sentait la banane de très loin. Ce magasin était situé rue de Cadix dans un virage à droite en descendant.